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Si vous êtes là c’est que vous vous intéressez, aux vestes, aux hoodies. Alors, tout en regardant les différents modèles que WS vous propose, on s’est dit que vous aimeriez peut-être connaître les grandes lignes de l’histoire du Hoodie. Ce vêtement est désormais la veste mi saison par excellence et a su trouver sa place dans nos dressings entre la veste en jean et la veste en cuir mais savez vous que rarement un vêtement n’a fait autant parler de lui ?
Même s’il a l’air d’être particulièrement à la mode ces dernières années, il faut savoir que les ancètres du Hoodie - les premiers vêtements à capuche - datent de l’époque de la Grèce Antique. Ils n’étaient alors que de larges morceaux d’étoffe surmontés d’un capuchon et étaient destinés à se protéger des éléments. Il ne faut pas oublier que dans l’imaginaire collectif, c’est la mort qui est souvent représentée comme une silhouette tenant une faux et dont la tête est dissimulée par une capuche. Et il ne faut pas non plus oublier que la capuche était également portée par les bourreaux. Les années ont passé mais d’une certaine façon, le côté sombre du vêtement n’a jamais complètement disparu.
Le véritable Hoodie apparaît aux Etats-Unis dans les années 1930 et sert tout d’abord d’uniforme aux ouvriers américains qui travaillent dans des entrepôts frigorifiques. A peu près à la même époque, la marque Champion commence à équiper en vêtement de sport les équipes des universités américaines. L’idée était de fournir aux athlètes un vêtement qui leur tienne chaud après l’entrainement. On l'appelait parfois le sweatshirt de "la ligne de touche » parce qu’il était par les sportifs assis sur le banc des remplaçants d'une équipe de Football Américain.
Une trentaine d'années plus tard, l'emblématique Mohamed Ali fait du hoodie l'attribut des boxeurs et c’est sans doute pour cette raison que Rocky Balboa l’adoptera lui aussi dans la saga des Rocky.
Fin 70 et début 80 le hoodie prend une autre dimension. C’est à cette époque que le mouvement hip-hop mais aussi les gangs New Yorkais s’approprient ce vêtement et deux caractéristiques essentielles du hoodie expliquent cette évolution :
- Pour les break-dancers, le confort qu’il procure leur assure une totale liberté de mouvements ;
- Pour les graffeurs pilleur offrait la possibilité de cacher leur visage lorsqu'ils recouvraient de peinture un train ou une station de métro
- Pour les gang, la présence de la capuche leur garantit un anonymat indispensable à la pratique de certaines activités plus ou moins licites…
Dans une interview accordée au magazine Rolling Stones, Eric «Deal» Felisbret, l'un des premiers auteurs de graffiti, se souvient du sweat à capuche apparu sur la scène vers 1974 ou 1975. «Les personnes qui les portaient étaient toutes des personnes admirées dans le milieu de la rue ».
Au même moment, sur la côte opposée des Etats-Unis, c’est la culture skate qui prend racine. Avant la construction des premiers skateparks, les adeptes de ce sport n’avaient d’autre solution que de s'introduire illégalement dans des propriétés privées pour skate par exemple dans des piscines vides.
Il faudra attendre les années 1990 pour que Ralph Lauren, Giorgio Armani et Tommy Hilfiger lui redonnent sa dimension « preppy » et lui accordent un rôle essentiel dans leurs collections de A l'origine de cet anoblissement : Norma Kamali, créatrice américaine de renom qui se fait remarquer en imposant les codes du sportswear dans sa collection féminine.
La capuche du hoodie a pu cacher bien des visages et cette fonction ne lui a pas toujours rendu service. Nombreux sont ceux qui l’ont associé - et l’associent encore - à la criminalité. En 2005, dans la région de Kent (Royaume-Uni), le centre commercial BlueWater refuse l'accès aux personnes portant un hoodie. La même année, en octobre, le hoodie fait partie des vêtements exclus du dress code officiel imposé aux joueurs de la NBA. Et en 2006 David Cameron, alors chef du parti conservateur britannique, prononce un discours surnommé « Hug a Hoodie » (Faites un câlin à un sweat à capuche), pour demander aux Anglais d'arrêter de stigmatiser les jeunes qui portent ce vêtement.
Six ans plus tard, en 2012, un évènement dramatique fait du hoodie le symbole des inégalités raciales. C’était le 26 février 2012, en Floride, un jeune homme noir de 17 ans quitte une épicerie où il vient d’acheter du thé glacé et des bonbons avant de se diriger vers l’appartement de la petite amie de son père. Trayvon Martin porte un large hoodie noir dont il a relevé la capuche. George Zimmerman, capitaine de surveillance du voisinage, suit alors l’adolescent tout en appelant la police pour signaler une "personne suspecte dans son quartier". Quelques minutes plus tard, Trayvon Martin est retrouvé mort et George Zimmerman plaide la légitime défense. Dans les jours qui suivent ce drame, Geraldo Rivera commentateur de Fox News déclare : "J'exhorte les parents de jeunes noirs et latinos, en particulier, à ne pas laisser leurs jeunes enfants sortir avec des sweats à capuche. Je pense que le sweat à capuche est aussi responsable de la mort de Trayvon Martin que George Zimmerman ». À la suite de cela, plusieurs manifestations où les gens viennent habillés d’un hoodie qu’ils relèvent sur leur tête sont organisées, on les appelle les « hoodies march ». Ces manifestations ont donné naissance au mouvement "I am Trayvon Martin" qui se caractérise par le port du sweat à capuche qui cristallise les clichés sur les jeunes délinquants. Le hoodie devient politique, il est porté pour faire une déclaration, une protestation.
Il est porté pour s'unir autour d'une cause.
Le 23 mars 2012, Barack Obama déclare : "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon Martin". Cinq jours plus tard, le député démocrate Bobby Rush, ancien membre des Black Panthers, enlevensa veste pour dévoiler un sweat, dont il revêt la capuche, dans l'enceinte du Congrès, avant de se faire expulser pour outrage (le port de couvre-chef y est interdit). Le meurtre de cet adolescent de 17 ans non armé se promenant capuche sur la tête donne naissance au mouvement Million Hoodies Movement for Justice (Mouvement des millions de hoodies pour la justice). Au même moment, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, s'attire les foudres de Wall Street lorsqu'il rencontre ses futurs actionnaires vêtu d'un hoodie. Les financiers y voient un manque de respect et de maturité de la part du génie de la Toile. Il marque ainsi un changement de style face à Bill Gates CEO de Microsoft et adepte du traditionnel costume cravate. Mark Zuckeberg se joue des normes et prouve que quand on est aux commandes, on peut choisir comment on s'habille sans influer sur sa crédibilité. Il opte donc pour un vêtement confortable et s'émancipe de toute connotation qu'il pourrait avoir. Transformant le hoodie en synonyme de pouvoir et (à nouveau) de réussite.
En traversant les époques et milieux sociaux, en partant des entrepôts new yorkais pour aller jusqu’au podium de la haute couture en passant par les gangs new yorgais, le hoodie s'est enrichi d'une symbolique universelle qu’il porte encore aujourd’hui.
C'est pour cette raison que WS a tenu à vous en proposer, parce que nous avons quelque chose à dire, parce qu’être un World Shaper c’est aussi choisir ses vêtement pour véhiculer un message et affirmer notre appartenance à une communauté.
Comme vous, WS est convaincu qu’il est tout à fait possible d’être « tendance » dans sa façon de nous habiller tout en étant responsable dans sa façon de consommer. Et non seulement cela est possible mais surtout, c’est une nécessité.
Comme vous, WS soutient que ce n’est pas parce qu’un vêtement est à la mode qu’on ne doit pas se préoccuper de la façon dont il a été conçu. Au contraire, plus nous sommes nombreux à le porter, plus ses conséquences sur notre environnement sont importantes.
Alors, puisque vous avez déjà fait le premier pas en lisant ces mots, puisque désormais vous savez que plus que n’importe quel autre, le hoodie est le vêtement qui parle de vous, n’attendez plus pour faire le deuxième pas!